Pas de blog hier car j’ai été coupé du monde pendant presque deux jours . La zone de Monument Valley n’est pas très bien couverte.
Bref, petite pause du midi à Moab qui était remplie de touristes. Les prix étaient élevés. Je me suis dit que j’allais peut-être avoir du mal à trouver un endroit pour dormir et surtout, l’ambiance ne correspondait pas à ce que je suis venu chercher. J’ai donc poursuivi mon chemin jusqu’à Bluff, Utah. Bizarrement, plus on avance vers Monument Valley, moins les villes sont touristiques et les infrastructures sont quasi inexistantes. Cette ville fait partie d’une grande réserve Navajo et ce week-end, la tribu célébrait sa fête annuelle. J’ai donc acheté ma place. Les deux motels étant complets j’ai du retourner à la ville de Blanding, 30 miles plus haut, où j’ai pu trouver une chambre dans le motel le plus pouilleux de la ville : 28 dollars taxes comprises...
(Petite video de Monument Valley et petit clin d'oeil à Eric)
Je suis ce soir à Holbrook, Arizona. La route 66 passait par là et elle borde désormais la Highway 40, cette Highway qui a inspiré ma chanson « Le rêve américain ». J’y ai retrouvé des motels décrépis ou abandonnés, quelques restaurants. Vous pouvez acheter votre arme ou la revendre dans un dépôt-vente si vous le souhaitez.
Certains motels 50’s sont quand même bien entretenus dont le fameux Wigwam Motel qui est aujourd’hui classé (et complet). Pour la première fois depuis le début du voyage, j’ai refusé une chambre. Je m’en suis un peu voulu d’ailleurs. Il s’agissait d’un vieux motel très « Route 66 » mais qui tombait en ruine. Déjà, la première approche était assez dure avec des voitures défoncées sur le parking. J’arrive à l’accueil. La femme qui me reçoit devait avoir entre 40 et 50 ans, il lui manquait plusieurs dents et on sentait clairement qu’elle était déjà usée par la vie (le cinéma indépendant américain aurait pu lui proposer un rôle). Elle m’a proposé d’aller voir la chambre qui était vraiment décrépite. Je lui ai donc dis que je réfléchissais. Et là, elle a commencé à me vanter les mérites de son motel en finissant par « Je ne peux pas faire plus ». C’était vraiment dur mais je suis parti, je n’ai pas pu.
Finalement, je suis ce soir dans un motel guère mieux et plus cher. Mais je dispose d’une connexion Internet car j’avais des choses à vous raconter !
Petit point route : 6400 kilomètres au compteur. J'ai passé le troisième et dernier fuseau horaire. J'ai désormais 3 heures de décalage avec New York et 9 heures avec Paris (avec Rouen, je ne sais pas).
Finalement, je suis ce soir dans un motel guère mieux et plus cher. Mais je dispose d’une connexion Internet car j’avais des choses à vous raconter !
Petit point route : 6400 kilomètres au compteur. J'ai passé le troisième et dernier fuseau horaire. J'ai désormais 3 heures de décalage avec New York et 9 heures avec Paris (avec Rouen, je ne sais pas).
Hello Bertrand!
RépondreSupprimercomme c'est dépaysant toutes ces belles photos et tes descriptions!
j'espère que t'as fait une vidéo des danses traditionnelles des Navajos, tu sais que je m'intéresse aux danses trad. maintenant... Des bises.
Cher Prof, vous nous aviez manqué. Bises d'hommes. JM
RépondreSupprimersalut bertrand !
RépondreSupprimerquel beau récit ! belle plume, on a vraiment envie d'etre avec toi sur les route US .....
merci
Ach! Karl May n'aurait pas fait mieux. Tu nous fais rêver beau gosse, seul dans la Pampa, les yeux aux loins sur ta belle caisse américaine... Le talent!
RépondreSupprimerA +,
Christian
merci pour cette aventure g franchement génial
RépondreSupprimersurtout pour une américaine a Paris!!
Geraldine
ps g fait presque le même trajet en greyhound bus !
RépondreSupprimermerci quel courage
bise
g
Chaque jour impatient de lire la prochaine étape !!
RépondreSupprimerThierry
MAGNIFIQUE!! HEUREUSE DE TE LIRE. PREND PAS FROID.
RépondreSupprimermerci pour le clin d'oeil, ça me touche beaucoup. ça fait donc ça "Nebraska" en conditions réelles.
RépondreSupprimerà ton retour, si tu as un peu de temps pour lire je te conseille "une histoire des états-unis" de Howard Zinn (l'histoire plus vraie que celle qu'on apprend à l'école).
éric t.